Evrad Bavek 
Les universités disposent de lieux de résidence communément appelés campus universitaires. Au Gabon, ces cités universitaires censés loger les étudiants, sont comme en perpétuel chantier.
Les campus de l’Université des sciences techniques de Masuku (USTM), fermés il y a deux ans pour travaux, comme ceux de l’université Omar Bongo (UOB) et de l’université des Sciences de la Santé (USS), un peu avant, ne risquent pas de rouvrir de sitôt. Ces bâtiments en chantier depuis six ans pour certains, semblent en perpétuel chantier chaque année. Ils doivent pourtant être bouclés pour accueillir les 2 400 étudiants qui sont censés y vivre.
A l’évidence, ces espaces de vie n’existent que de nom au sein des universités gabonaises. On en veut pour preuve l’état de délabrement du campus de l’Université des sciences de la santé (USS).
Fermés depuis plusieurs années, ses murs sont recouverts de vieille peinture et de poussière, des conduits d’eau et d’électricité complètement défectueux et des baies vitrées qui servent jusqu’ici de fenêtres, vieilles et sales. Ce décor lugubre est presque le même que celui des pavillons B et F des résidences de l’Université Omar Bongo (UOB).
