Réputée pour son caractère sécuritaire hermétique, et sévère, la Chine fait rarement parler d’elle en termes d’attaques à l’arme à feu ou à l’arme blanche. Cette quiétude a été chamboulée dans la nuit de lundi à mardi 01 octobre 2024, par l’attaque à l’arme blanche survenue dans un super marché de la banlieue de Shanghai, ville située sur la côte centrale de Chine, rapporte le média français Cnews.
En effet, un homme prénommé Lin s’en est pris sur son passage à 18 personnes. Dans la foulée, trois personnes ont été tuées et 15 autres ont été blessés par l’assaillant.
Après ses agressions, l’auteur n’a pas pu échapper aux autorités locales. Celui-ci a été appréhendé peu de temps après l’incident. Les premiers éléments d’enquêtes écartent l’hypothèse terroriste, car l’assaillant, âgé de 37 ans, aurait agi sous l’effet de la colère, en raison d’un «différend financier personnel», a déclaré la police.
La Chine a toujours su faire barrage aux attaques de tout genre, grâce à des politiques sévères en matière de sécurité. Si les cas de fusillades sont extrêmement rares en Chine, dû notamment à la légalisation du pays, qui interdit à ses citoyens de détenir des armes à feu, il est à relever une vague importante d’attaques à l’arme blanche ces dernières années.
Pour rappel, en septembre, c’est un écolier japonais qui succombait à ses blessures dans la ville de Shenzhen, après avoir été poignardé. Un décès qui avait suscité l’indignation de Tokyo.
En mai, ce sont neuf personnes qui avaient été poignardées par un individu, dans la ville de Xiaogan, dans la province centrale du Hubei, huit d’entre elles avaient succombé aux blessures.