La Rédaction 
En pleine guerre contre le Hamas depuis près d’un an, l’armée israélienne s’est lancée ces derniers jours dans des raids et des attaques ciblées contre le Hezbollah libanais, ce qui pourrait conduire à une nouvelle confrontation dans la région. Au coeur de ce conflit, plusieurs médias relaient les informations. A l’image de la chaîne Qatari, Al Jazeera. Une action qui n’est pas sans conséquence.
En témoigne, la décision prise par Israël, hier dimanche 22 septembre 2024. En effet, celle-ci impose une fermeture de 45 jours à l’antenne d’Al Jazeera de Ramallah, en Cisjordanie, après un raid dans ses bureaux. L’État hébreu accuse la chaîne qatarie de soutenir le Hamas, tandis que le média dénonce un « acte criminel » des forces israéliennes.
L’épisode de Ramallah n’est que la suite d’une série de tension et de conflit de longue date entre la chaîne et le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé au cours de la guerre actuelle dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Tsahal ( nom donné à l’armée israélienne), a toujours pointé du doigt les journalistes d’Al Jazeera, en affirmant que ces derniers seraient des « agents terroristes » à Gaza affiliés au Hamas.
Des accusations qui sur le terrain se sont traduites par la mort de quatre membres du personnel d’Al Jazeera, depuis le début de la guerre, dans des circonstances pas encore élucidées. Toutefois, la chaîne nie les accusations d’Israël et affirme que ce pays prend systématiquement pour cible ses employés à Gaza: «Je vous demande de prendre toutes vos caméras et de quitter le bureau tout de suite», a déclaré un des soldats israéliens présent pour la fermeture de la chaîne, selon des images du média.
Pour rappel, le 12 septembre dernier, le gouvernement israélien avait annoncé la révocation des cartes de presse de plusieurs journalistes d’Al Jazeera, quatre mois après avoir interdit sa diffusion et ordonné la fermeture de son bureau en Israël le 5 mai.
