Grace Divine 
L’engagement a été pris hier, lors d’une rencontre à Rabat, entre une délégation de cet établissement public à vocation sociale et le représentant diplomatique du Gabon au Maroc.
Voici une nouvelle qui va assurément plaire aux Gabonais résidant au Maroc. La représentation diplomatique gabonaise dans le royaume chérifien s’est engagée dans leur accompagnement et leur suivi, notamment médical, aux côtés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
C’est ce qui ressort de la rencontre entre une délégation de cette structure publique conduite par sa directrice générale, Christine Audrey Chambrier Voua, et l’ambassadeur haut représentant du Gabon près le Royaume du Maroc, Abdelaziz Branly Oupolo. Au centre des discussions, l’amélioration de l’offre de service et le renforcement de l’aide sociale des assurés de la Cnamgs.
Cette mission de cet établissement public à vocation sociale s’inscrit dans une vision stratégique qui se veut conforme à la feuille de route instruite par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, selon la patronne de la Cnamgs. Il s’agit pour cette entité d’être plus proche de ses assurés, notamment.
«Par rapport à notre feuille de route, il est question de changer le visage de nos évacuations sanitaires. Nous avons des assurés qui sont ici au Maroc, mais nous avons également le devoir, auprès des prestataires, de voir comment un transfert de compétence peut se faire. Des jeunes médecins gabonais qui ont besoin d’être accompagnés par les spécialistes et des professionnels de santé marocains. C’est dans ce cadre que des nouvelles conventions ont été signées, notamment avec la Fondation Mohamed VI et la Fondation Cheikh Zaid qui sont prêtes à accompagner le ministère de la Santé et celui des Affaires sociales», a indiqué Mme Chambrier Voua.
La Cnamgs a été décriée ces dernières années par les assurés, notamment ceux vivant à l’étranger. Ils se sentaient délaissés, non pas que la prise en charge médicale n’était pas bonne ou efficiente, mais parce qu’ils ont toujours eu ce sentiment d’abandon ou de personnes non assistées.
Le nouvel environnement ainsi que les nouvelles habitudes alimentaires, la barrière de langue et le problème d’adaptation sont souvent des difficultés auxquelles sont confrontés les assurés de cette Caisse en évacuation. Fort de ce constat et après avoir écouté et examiné la situation, les équipes de la Cnamgs et leur directrice générale ont décidé de changer de paradigmes.
A la suite d’une concertation, ils se sont retrouvés auprès des autorités des affaires étrangères qui ont bien voulu consentir à cette demande pour voir comment quelques personnes ressources de l’ambassade pourraient être, de manière beaucoup plus efficiente, au chevet des assurés pour pouvoir échanger avec eux, les assister et leur assurer un suivi pour le compte de la Cnamgs.
