Rudain-Frayse OKANA 
Alors même que les épreuves écrites du concours d’entrée à L’école nationale de la magistrature, organisé les 23 et 24 août 2025, se sont littéralement déroulées sans incidents majeurs, les épreuves orales quant à elles ont été entachées par des faits inédits. Réuni ce lundi 1er septembre 2025, au sein du Lycée national Léon Mba, les candidats jugés admissibles ont passé l’oral. Dans cette phase éliminatoire, d’aucuns, pourtant ajournés, ont tenté de se frayer un chemin incognito. Conséquence, une jeune femme a été arrêtée pour tentative de fraude.
Si le ministre de la Justice, Dr Séraphin Akuré Davain a salué l’organisation autour du concours d’entrée à l’école nationale de la magistrature, qualifiant même le déroulé de » pari réussi ». Le Garde de Sceaux n’avait certainement pas prévu ce qui s’est passé lors de la deuxième étape de sélection des candidats. Avec près de 4 420 candidats pour seulement 300 places, dont 200 pour la magistrature et 100 pour les greffes, le concours d’entrée à l’ENM reste l’un des plus convoités du pays.
Dans cet élan, certains n’hésitent pas à surfer avec le risque de finir derrière les barreaux, en posant des actions répréhensibles. C’est dans ce contexte qu’une candidate a tenté de faire croire que sa copie avait été égarée, après composition, alors même qu’elle ne l’avait jamais déposée. Sa défense, ébranlée par le procès-verbal, la jeune dame a été placée en garde à vue. Conséquence, une plainte pour fraude et fausses accusations sera déposée contre cette dernière.
Par ailleurs, d’autres tentatives de fraude ont également été déjouées. De fait, deux autres candidats, déclarés ajournés, ont tenté de s’infiltrer pour prendre part aux épreuves orales. Des tentatives vouées à l’échec. Autant d’éléments qui interrogent sur le profil de ces individus, qui envisagent de servir la loi, tout en ayant des comportements qui ont dit long sur leur mentalité.
