Zita Oligui Nguema vient de séjourner à Kampala, à l’invitation de la Première Dame ougandaise, Janet Museveni. L’épouse du président de la Transition y a pris part, hier, au lancement officiel du Cadre d’action optimale sur la santé de la femme.
Cérémonie au cours de laquelle est intervenue en faveur de la promotion, notamment en Afrique, des actions à faible coût mais à fort impact pour la santé des femmes. Tout cela en ayant à l’esprit que « la contribution de cette frange de la population est primordiale au développement économique de nos pays, car elle dispose d’un immense potentiel réduit cependant par de nombreux obstacles qui l’empêchent d’être pleinement impliquée et d’avoir un impact optimal sur le développement du continent ».
À tout prendre, l’épouse du président de la Transition faisait allusion à la difficile réponse aux problèmes de santé. « La santé des femmes est un aspect essentiel du développement de l’Afrique. L’amélioration de l’accès à des services de santé de qualité, aux droits en matière de procréation et aux soins de santé maternelle est essentielle pour le bien-être des femmes et, partant, le progrès de nos sociétés », a-t-elle souligné.
Non sans insister sur le fait que donner aux femmes les moyens d’acquérir des connaissances en matière de santé, de planification familiale et de prévention des maladies contribue à améliorer la santé de nos familles et de nos communautés. Plus explicitement, elle a indiqué que « la mise en place de systèmes de soins de santé tenant compte de la spécificité de la femme, mais aussi de la lutte contre les violences sexistes dont certaines sont souvent victimes, est une des étapes nécessaires vers l’autonomisation des femmes et le développement du continent ».
Le Gabon s’est déjà inscrit dans cette démarche. En effet, notre pays s’active depuis quelque temps à accroître les capacités et la qualité des établissements de santé en vue d’améliorer l’offre de soins dans les services de santé publique sur l’ensemble du territoire.
Toute chose vantée par Zita Oligui Nguema, pour qui « l’amélioration des prestations de services de santé reproductive, néonatale, infantile et adolescente ainsi que la garantie de la disponibilité des ressources humaines qualifiées et spécialisées dans ces domaines, constituent une priorité gouvernementale ». Une priorité qui se traduit du reste par la qualité des infrastructures dont le Gabon dispose. A l’image du Centre hospitalier universitaire mère-enfant, une structure sanitaire de troisième génération dédiée principalement à la maternité et qui regroupe les spécialités telles que la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la radiologie et la chirurgie.