7 septembre 2024

Conférences budgétaires : autour des ministres de solliciter des crédits

Hier, plusieurs membres du gouvernement ont pris part à l’ouverture des conférences budgétaires ministérielles, en présence de leur collègue du Budget et des Comptes publics, Charles Mba, qui a présidé la cérémonie y relative.

Les conférences budgétaires préparant la Loi de finances 2025 sont entrées dans une nouvelle phase, mercredi dernier. Celle-ci a été marquée par la participation de plusieurs ministres sectoriels venus exprimer leurs besoins, en termes de ressources financières, pour la conduite de leurs missions. C’était à la faveur d’une séance présidée par leur collègue du Budget et des Comptes publics, Charles Mba.

Les ministres Camélia Ntoutoume-Leclercq (Éducation nationale et Formation professionnelle), Jeannot Kalima (Energie et Ressources hydrauliques), le Pr Hervé Ndoume Essingone (Enseignement supérieur, Recherche scientifique et Innovation technologique), le capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga (Transports, Marine marchande et Mer), général Flavien Nzengui Nzoundou (Travaux publics), André-Jacques Augand (Culture, Jeunesse et Sports), Laurence Ndong (Communication et Médias), Nadine Nathalie Awanang-Anato (Affaires sociales), Adrien Nguema Mba (Travail et Lutte contre le chômage) et Ludovic Megne Ndong (Habitat, Urbanisme et Cadastre) se sont ainsi pliés à cette exigence, mercredi. En attendant d’autres.

Ces conférences budgétaires sont donc l’occasion pour le ministre du Budget d’inviter ses collègues membres du gouvernement au respect de l’esprit qui fait de l’orthodoxie financière le gouvernail de la gestion des finances publiques. En considération de ce que les missions de chaque ministre intègrent les politiques publiques et regroupent un ensemble de programmes concourant à ces mêmes politiques publiques.

Et que la soutenabilité budgétaire doit se déterminer par rapport à un programme qui regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre un ensemble cohérent d’actions auxquelles des résultats sont attendus. Et c’est parce que la mise en œuvre de ces actions passe par une programmation budgétaire mettant en adéquation l’activité prévisionnelle des services avec les crédits et les emplois notifiés et attendus que les ministres doivent faire preuve de réalisme.

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