Conseil des ministres : Brice Clotaire Oligui Nguema entre réformes institutionnelles et dynamisme diplomatique

Sous la très haute présidence du chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le Conseil des ministres s’est tenu hier au Palais de la présidence de la République. Lors de cette réunion, des décisions majeures ont été prises pour renforcer les Institutions, dynamiser la diplomatie et moderniser le cadre législatif du pays.

Le Conseil des ministres a, à son entame, célébré la promulgation de la nouvelle Constitution qui s’est déroulée lors d’une cérémonie solennelle à la Place de la Libération. En effet, ce texte fondamental marque un tournant historique dans la réorganisation des pouvoirs publics et le renforcement des libertés individuelles et collectives des citoyens gabonais. La publication prochaine de cette Constitution au Journal Officiel officialisera son entrée en vigueur et son applicabilité, établissant une base juridique renouvelée pour la République.

Sur le plan diplomatique, le conseil a félicité le président de la Transition pour avoir intensifié les relations internationales du Gabon à travers des initiatives stratégiques. Ceci dans un contexte où le chef de l’Etat a récemment participé au Sommet extraordinaire de la CEMAC à Yaoundé, où plusieurs mesures ont été adoptées pour renforcer la résilience économique, notamment par une meilleure gestion des devises et une diversification des revenus économiques.

De plus, Ses visites officielles en Égypte, au Sénégal et en Belgique ont permis de consolider les liens bilatéraux avec ces nations amies. En Égypte, par exemple, les discussions ont porté sur des secteurs stratégiques tels que la santé, l’énergie et l’industrie. Au Sénégal, le chef de l’État a participé aux commémorations historiques du massacre des tirailleurs de Thiaroye tout en menant des consultations bilatérales de haut niveau. En Belgique, des accords ont été signés avec l’Union européenne (UE), notamment dans les domaines de la gestion durable des forêts et de la modernisation du Transgabonais. Ces efforts traduisent la volonté du Gabon de renforcer sa place sur la scène internationale et d’être un acteur clé dans la coopération régionale et mondiale.

Le Conseil des ministres a également examiné plusieurs projets législatifs et réglementaires. Une loi autorisant le président de la Transition à légiférer, par ordonnance, pendant l’intersession parlementaire a été adoptée en vue de lui permettre une plus grande réactivité dans la mise en œuvre des réformes. Une réorganisation de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie (ARSEE) a également été entérinée par le conseil, dotant cette entité de nouvelles prérogatives pour mieux répondre aux enjeux liés à l’énergie et au service public.

Dans le secteur de la justice, un décret portant création de nouvelles charges d’huissiers a été adopté pour moderniser le système judiciaire et offrir des opportunités aux diplômés gabonais de ce secteur.

Parmi les actions notables des autres ministères, le ministère de la Santé prépare un plan d’amélioration de l’accès aux soins dans les zones rurales grâce à des partenariats publics-privés. Le ministère des Transports a annoncé, la réhabilitation des infrastructures ferroviaires pour renforcer la connectivité nationale. Le ministère de l’Environnement collabore avec des partenaires internationaux pour intensifier la lutte contre le changement climatique et promouvoir l’économie verte. Enfin, le ministère de l’Agriculture a lancé, quant à lui, un programme de soutien aux agriculteurs pour encourager l’autosuffisance alimentaire.

Ces initiatives illustrent donc la volonté des autorités gabonaises de moderniser les Institutions, garantir une gouvernance transparente et efficace et bâtir une société plus équitable et prospère.

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