
Lors du dernier Conseil des ministres, présidé par le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le 22 janvier dernier au Palais Rénovation du bord de mer, plusieurs décisions importantes ont été prises. Parmi celles-ci, une mesure significative concerne l’élaboration d’un projet de décret relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’Autorité de Contrôle des Élections et du Référendum (ACER), sous la tutelle du ministère de la Réforme des Institutions.
Le projet de décret a pour but la création d’une autorité administrative indépendante non permanente, dénommée Autorité de Contrôle des Élections et du Référendum. Cette nouvelle institution aura pour mission principale de contrôler et d’assurer le respect de la loi électorale durant toutes les phases liées à la préparation, à l’organisation et à la gestion des scrutins électoraux ainsi que des référendums. Ce contrôle se fera conformément aux dispositions établies dans le code électoral en vigueur.
Pour assurer son bon fonctionnement, l’ACER sera composée de neuf membres qui joueront un rôle clé dans ses opérations. La structure administrative inclura notamment un Président, un Vice-Président, un Secrétaire général, deux Rapporteurs et quatre membres. Une approche qui vise à garantir une représentation équilibrée et une expertise diversifiée au sein de l’autorité, permettant ainsi un contrôle efficace et impartial sur les processus électoraux.
La mise en place d’une telle autorité à l’approche des échéances électorales s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir un climat de transparence et de crédibilité des élections. Une nécessité pour renforcer la confiance du public dans les institutions démocratiques. L’ACER jouera un rôle fondamental en veillant à ce que toutes les parties prenantes respectent les règles établies, contribuant ainsi à un environnement électoral juste et équitable.