A quelques jours seulement du référendum constitutionnel, prévu se tenir le 16 novembre prochain au Gabon, l’Union nationale initiale (Uni), par le billet de son président, Paul-Marie Gondjout, a appelé hier, au cours d’une déclaration publique, à voter le « oui ». Car, selon lui, la future Constitution formera le socle de « notre avenir commun ».
Dans le cadre de la prochaine élection référendaire, tous les partis, associations et mouvements politiques se meuvent déjà en appelant leurs partisans soit à voter pour le « oui » ou pour le « non », après la diffusion ‘’prématurée’’ de la nouvelle Constitution. C’est le cas de l’Union nationale initiale (Uni) qui s’est clairement positionnée à l’issue de la réunion tenue récemment par son Bureau national.
C’est dans ce sens que le président de l’Uni, l’actuel ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul-Marie Gondjout, a appelé à voter le « oui ». Car, à en croire ce dernier, en votant en faveur du « oui franc », ils manifestent ainsi leur unité, dans la mesure où son parti « ne fera jamais le choix de la facilité ou du compromis lorsque le destin du Gabon est en jeu », a-t-il déclaré.
L’Uni, en prenant position, n’a pas manqué d’évoquer les combats menés par les membres de ce parti pour le bien du Gabon. « Nous avons osé élever la voix pour dénoncer l’inacceptable. Nous avons agi pour exprimer l’exaspération d’un peuple impuissant, témoin de la dégradation de son pays », a rappelé son président, avant d’ajouter que : « si nous avons dit oui au 30 août 2023, si nous avons applaudi cette transition et son caractère inclusif, et si nous comprenons l’importance des enjeux pour le développement et la restauration de la dignité nationale, alors notre soutien au projet de Constitution doit être considéré comme un acte patriotique, un acte d’amour pour notre pays, une affirmation de notre volonté de le voir prospérer ».