Rudain-Frayse OKANA 
Alors que le Gabon s’apprête à lancer un vaste projet de construction d’une nouvelle capitale administrative, le pays a conclu l’une des premières phases de ce processus, notamment par le choix de l’architecte qui aura pour mission de donner forme à ce projet futuriste. Après un processus de sélection méticuleux, c’est le sénégalais Pierre Goudiaby Atépa qui a pu susciter l’intérêt des autorités gabonaises. L’homme a été récemment choisi par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour donner forme à ce projet dénommé » Libreville II ».
« Ce que nous lançons avec Libreville II, va bien au-delà de la construction d’une ville : nous posons ensemble les fondations d’un Gabon nouveau, ancré dans ses valeurs, tourné vers son avenir », a dit l’architecte sénégalais, le week-end écoulé, au cours de la présentation de la maquette devant les autorités gabonaises. Pour l’architecte sénégalais, au-delà d’être une ville, Libreville II s’annonce être un véritable pool économique, symbole d’une conception globale annonciatrice d’un développement croissant du Gabon.
Pour lui, ce projet est multidimensionnel : « son modèle économique repose sur trois piliers : la décentralisation intelligente de la gouvernance, avec la concentration des institutions républicaines dans un centre administratif moderne et durable ; l’activation des pôles de croissance : cité financière, zone franche industrielle, agropoles, cité scientifique, tourisme, et logistique aérienne et l’attractivité internationale, grâce à des infrastructures aux normes mondiales et un cadre de vie exceptionnel pour les investisseurs, les talents, les chercheurs, les familles », a-t-il précisé.
Le Gabon, à travers ce projet ambitieux, se veut être un acteur majeur dans la sous-région d’Afrique Centrale, en offrant des opportunités économiques mais surtout en contribuant au développement de la zone. Il faut noter que le projet de construction d’une nouvelle capitale administrative vient répondre au besoin de désengorger l’actuelle capitale administrative, qui peine à répondre aux exigences modernes en matière d’infrastructures.
