La 29e conférence de l’ONU, sur le changement climatique, démarre ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan. Quarante mille participants, dont une centaine de chefs d’Etats, y sont attendus pour mieux lutter contre le réchauffement de la planète et ses conséquences.
Prévue jusqu’au 22 novembre prochain, elle doit se conclure par un nouvel objectif d’aide financière aux pays en développement. Une question qui concerne l’Afrique au premier chef. Les participants à la COP29, qui démarre ce jour en Azerbaïdjan, vont devoir décider d’un nouveau montant pour aider les pays en développement, dans cette lutte effrénée contre le réchauffement de la planète.
Alors que les températures mondiales battent, cette année encore, tous les records et que les catastrophes climatiques s’enchaînent, les participants à la COP29 vont devoir décider d’un nouveau montant pour aider les pays en développement à faire face à la crise climatique et ce jusqu’en 2030. L’Afrique, a elle seule, demande 1 300 milliards de dollars chaque année jusqu’à cet horizon.
« On veut que cet objectif ne soit plus seulement un chiffre politique, un chiffre rond qui sonne bien aux oreilles, mais que ce soit un objectif véritablement en adéquation avec les besoins des pays en développement », explique Tosi Mpanu Mpanu, le négociateur de la RDC à la COP, avant d’ajouter que : « dans cette perspective, le groupement des pays africains estime donc qu’il faudrait mobiliser entre 1000 à 1300 milliards de dollars par an, pour aider le continent afin qu’il respecte les objectifs de l’Accord de Paris, à savoir la limitation de la hausse des températures à 1,5°C d’ici à la fin du siècle ».
Cet argent doit notamment permettre aux pays pauvres d’opérer leur transition vers les énergies renouvelables. Il doit aussi les aider à s’adapter au changement climatique pour mieux y résister et servir à réparer les dégâts causés par les inondations, les sécheresses et les cyclones qui se multiplient.