Christian Edou 
En attendant une solution palliative, les conséquences de cette situation pourraient être importantes dans le quotidien des Librevillois, tant cet accident a également endommagé l’approvisionnement en eau de la capitale.
Les jours se suivent et les routes du Gabon démontrent qu’elles nécessitent un véritable plan de construction et d’entretien. Après Ovan-Makokou la semaine écoulée, où les pluies ont entraîné la coupure de la route au-dessus d’un cours d’eau, le tour est revenu ce samedi matin à la route Libreville-Ntoum de se couper pour les mêmes raisons. Un glissement de terrain a sectionné la voie en deux, au niveau d’Okolassi, un village situé à une trentaine de kilomètres de Libreville.
Une situation qui a par ailleurs occasionné la destruction des conduites d’eau de la SEEG, et plus globalement, l’arrêt de de la station de production d’eau de Ntoum, qui alimente le Grand Libreville, selon un communiqué de l’entreprise. D’où le manque d’eau dans les robinets depuis ce matin. La SEEG a dit mettre tout en œuvre pour résoudre le problème.
Les autorités publiques sont appelées à réagir en toute urgence, pour résoudre cette problématique qui isole quasiment Libreville du reste du pays. La Route nationale 1 étant l’unique voie d’accès à la capitale par voie terrestre. Quand on sait le trafic intense qui y a lieu chaque jour, pour ravitailler Libreville en tout ou presque, on peut dire que la réfection de cette voie est une urgence parmi les urgences.
