En ce début de mois d’août, la France observe un léger rebond épidémique. Une hausse du nombre d’actes médicaux et de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 a été enregistrée, face à l’apparition d’un nouveau variant surnommé « Eris ». Une tendance que les autorités françaises entendent surveiller, dans un contexte estival favorable aux rassemblements.
Et d’aucuns de se demander si le Gabon doit craindre ce nouveau variant de Covid-19, au regard des rapports étroits qui lient notre pays à la France, notamment au plan des échanges humains.
Pour information, le nouveau variant EG.5.1, surnommé par certains scientifiques « Eris », est présenté comme plus résistant que les précédents aux anticorps. Il a été ajouté mercredi à la liste des variants « à suivre » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Laquelle en parle comme d’un coronavirus « plus transmissible que les précédents, et qui s’impose comme variant dominant ».
Selon la structure internationale Gisaid, qui assure le partage des données officielles sur le Covid-19, la souche EG.5.1 serait aujourd’hui présente dans près de 35 % des virus séquencés en France.