Rudain-Frayse OKANA 
Alors que le conflit entre l’armée israélienne et le groupe Hamas se poursuit dans la bande de Gaza, avec des affrontements quotidiens à travers les ruelles et décombres d’un Gaza assiégé. Les conditions de vie au sein de l’enclave deviennent de plus en plus difficiles, tant pour les palestiniens lambda que pour les journalistes qui exercent sur ce théâtre d’opérations depuis le déclenchement de la guerre il y a de cela 2 ans, au sortir des attaques du Hamas contre Israël le 07 octobre 2023. Au regard des conditions précaires dans lesquelles exercent ses professionnels, plusieurs agences de presse, dans une déclaration conjointe, ont indiqué être préoccupés par la situation. Il s’agit entre autres de l’agence de presse Associated Press (AP), Reuters et BBC News.
» Nous sommes profondément préoccupés par la situation de nos journalistes à Gaza, qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes. Depuis des mois, ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu’ils couvrent.
Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie.
Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population surplace ».
Déclaration conjointe sur Gaza-AFP-AP-BBC News -Reuters
