La Rédaction 
Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, depuis trois ans déjà, ne se limite pas au seul théâtre des opérations. En effet, cette guerre a également d’autres terrains d’expression à l’instar du monde du sport. En témoigne, la décision prise par l’Union cycliste internationale (UCI), à l’encontre du Burkina Faso, allié de la Russie.
En effet, l’instance du cyclisme mondial a procédé au retrait du Tour du Faso de son calendrier 2025, après que le pays ait accepté la présence, sur la ligne de départ, du CSKA Moscou, équipe de la capitale russe. Justifiant ce choix par le fait que, le règlement de l’organisation sportive interdit désormais aux athlètes russes et biélorusses, tout comme les équipes, de prendre part aux compétitions issues du calendrier international de l’UCI.
Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les autorités burkinabés, qui ont aussitôt martelé que leur pays exerce sa souveraineté à travers l’invitation des coureurs russes : « La souveraineté, c’est dans tous les domaines, économique, social, sportif, politique, militaire. Il n’appartient pas à un pays de nous indiquer qui nous devons inviter, qui ne doit pas être invité, qui doit participer ou non« , a répliqué le ministre d’État Bassolma Bazié, au nom du pays des hommes intègres.
Cet épisode que plusieurs amoureux du sport fustigent, met à l’ordre du jour la question de la politisation du sport à l’échelle mondiale. Ce qui remet souvent en cause les valeurs prônées par ces disciplines, notamment celles de cohésion, de paix et de rapprochement de peuple.
