Des routes envahies par de hautes herbes

Cette situation interpelle le ministère des Travaux publics sur l’urgence d’un programme national de nettoyage des accotements.

La visite par le ministre des Travaux publics des chantiers initiés ou relancés par le Comité pour la transition et la restauration s’est achevée en observant une urgence de grande importance : lancer rapidement un programme national d’entretien des dépendances routières.

Car, partout il est passé, accompagné des techniciens de son département ministériel, Flavien Nzengui Nzoundou a remarqué l’envahissement et le rétrécissement des routes par la végétation sauvage. C’est par exemple le cas sur les tronçons Ndjolé-Lalara, Lalara-Mitzic, Mitzic-Oyem, Oyem-Bitam, Bifoun-Lambaréné et Lambaréné-Fougamou. Même l’axe Fougamou-Mouila n’échappe pas à ce phénomène dont les raisons sont toutes connues.

Depuis plus d’une décennie, aucun programme d’entretien routier n’a été mis en œuvre au Gabon. Du moins durant toute l’existence de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), une structure qui a pourtant concentrée les prérogatives du ministère des Travaux publics et les budgets d’investissements du pays.

Si en son temps, le ministre Léon Armel Bounda Balonzi a tenté d’exhumer ce programme de nettoyage des accotements, il semble que les nouvelles autorités ont à cœur de le remettre totalement sur pied. En s’appuyant sur la régie, mais aussi sur le volet villageois comme à la belle époque des Travaux publics. D’autant que, au-delà d’améliorer la visibilité des automobilistes, l’entretien des dépendances permet de protéger la route de l’humidité.

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