20 septembre 2024

Descente du chef de l’État : les sociétés contractuelles sous pression

La visite du président de la République effectuée samedi dernier sur des chantiers de réhabilitation de routes et d’adduction d’eau potable sonne comme un avertissement à l’endroit des sociétés contractuelles de l’État. Autant dire une épée de Damoclès sur les têtes des opérateurs qui, jusqu’ici, ne voyaient pas l’intérêt de respecter la qualité des travaux et les dates de livraison.

Après les rencontres avec les différents responsables de l’administration et des entreprises, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema se devait d’aller regarder, lui-même, la situation des chantiers sur le terrain. Ceux-ci ont, pour la plupart, été lancés il y a presque deux ans, dans le cadre du Plan de relance économique, avec l’appui des partenaires techniques et financiers internationaux.

C’est le cas du Programme intégré d’alimentation en eau potable d’assainissement (Piaepal). Ou encore du Programme prioritaire de réhabilitation des voiries du Grand Libreville.

Ainsi nombre d’entre ces chantiers devaient être aujourd’hui livrés. Mais bien qu’ayant englouti des sommes considérables, ces travaux ne cadrent pas toujours aux accords passés avec le maître d’ouvrage.

D’où la montée au créneau du président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), qui s’oppose à ce que l’État soit l’otage d’opérateurs véreux. Une manière pour lui de sonner la fin de la récréation.

L’on a encore en mémoire la mise en garde du président de la Transition : « L’eau pour les Gabonais, les routes qui ont été financées et qui ne sont pas faites, les responsables iront en prison s’ils ne les terminent pas .» Il s’agissait donc d’un coup de pression pour apporter le minimum vital aux Gabonais qui manquent d’eau potable dans les robinets, et qui peinent à se mouvoir faute de routes carrossables.

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