22 novembre 2024

Droit de l’enfant : aller au-delà d’une simple Journée

Des millions d’enfants sont encore victimes d’esclavage à travers la planète, ou du moins d’exploitation à des fins de travail. Plusieurs pays comme le Pakistan et le Congo enregistrent un taux élevé de main-d’œuvre qui provient de l’esclavage des tout-petits à des travaux forcés.

Cinquante ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, par laquelle les États membres des Nations unies ont consacré l’interdiction de l’esclavage comme un droit humain indérogeable, le 16 avril 1995 le jeune Pakistanais Iqbal Masih était assassiné à l’âge de 12 ans pour avoir dénoncé la traitre qu’il subissait avec d’autres enfants.

Vendu par ses parents alors qu’il n’avait que 4 ans, Iqbal a été réduit à l’état d’enfant esclave jusqu’à l’âge de 10 ans. Il est ensuite devenu une figure mondialement connue de la lutte contre l’esclavage moderne, jusqu’à son assassinat il y a 29 ans.

Chaque année, le 16 avril, la Journée mondiale contre l’esclavage des enfants lui rend hommage, tout en venant rappeler une triste et terrible réalité : l’esclavage existe toujours et des millions d’enfants en sont victimes partout dans le monde. Y compris dans les pays comme la France, mais le Gabon où les enfants sont victimes de trafic de tous genres. Il suffit par exemple de se pointer devant les moquées ou sillonner les rues de la capitale pour se rendre de ce que cette composante de la société sert d’appât pour les adultes.

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