
Face aux difficultés des Gabonais à disposer d’eau potable et d’électricité, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima, est monté au créneau vendredi dernier.
Le membre du gouvernement s’est rendu au siège de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour exprimer les attentes des autorités de la République. « Les services publics, c’est de permettre en tout temps, chaque jour, du 1er janvier au 31 décembre, que les Gabonais aient de l’eau au robinet et qu’ils aient l’électricité. Pour la SEEG, c’est le service à fournir aux usagers. Mais elle ne le fait pas« , a-t-il dénoncé, à l’issue de son échange avec les responsables de l’entreprise.
Pour le ministre, la SEEG ne parvient pas à assumer son rôle. Au sein de la population, le stress hydrique et les coupures intempestives d’électricité perturbent la quiétude sociale.Plusieurs quartiers de Libreville , et des villes de l’arrière-pays, pâtissent toujours de l’absence de ces commodités basiques.
L’entreprise a reçu l’instruction de dresser, dans l’urgence, un état des lieux des investissements actuels, rapportent nos confrères de l’Union. Le ministre a aussi annoncé la livraison, fin novembre, de trois forages industriels dans le Grand Libreville.