
Financées dans le cadre d’un prêt accordé au Gabon en 2016, les structures d’accueil ainsi réalisées sont une réponse au problème des effectifs pléthoriques sans cesse dénoncé par les partenaires sociaux.
L’Agence française de développement, qui fête ses 75 ans de présence au Gabon, s’est positionnée au fils du temps comme un des principaux partenaires stratégiques du Gabon. Axant ses interventions dans divers domaines touchant aussi bien l’économie que le social.
Dans ce dernier registre, l’AFD s’est focalisée notamment dans la formation, en finançant la construction et la rénovation des établissements scolaires. Ces dernières années, C’est du reste dans ce cadre qu’intervient le Programme d’investissement dans le secteur de l’éducation (PISE), à travers lequel l’institution française a mis à la disposition du Gabon une enveloppe de 101 milliards de FCFA pour la construction de 15 établissements scolaires du secondaire et du primaire dans le Grand Libreville. Et même la réhabilitation et l’extension des lycées et collèges existants.
La semaine dernière, la directrice de l’Agence française de développement au Gabon, Marie Sennequier, a fait le tour de certaines réalisations financées par son institution. D’abord au complexe scolaire d’Alibandeng, puis à l’arboretum Raponda Walker. Se félicitant de ce que, « premier bailleur bilatéral partenaire historique du Gabon, l’AFD demeure portée par son engagement en faveur du climat et du lien social, en prenant en compte les besoins exprimés par les Gabonais ».
Le Programme d’investissement dans le secteur de l’éducation est l’un des plus importants financés par l’Agence française de développement au Gabon, au cours de cette dernière décennie. Il a pour finalité d’améliorer les conditions et d’enseignement des apprenants, pour garantir un meilleur développement de leurs compétences et une meilleure prise en compte des besoins des populations en zones urbaines en forte croissance.
En somme, le projet vise à contribuer à la réduction du déficit en infrastructures scolaires et apporter une réponse au phénomène des effectifs pléthoriques. D’où, dans la première phase, la réalisation de 550 salles de classes qui impacteront plus de 25 000 élèves. Et, pour la deuxième phase, la perspective de la construction de nouveaux établissements à Port-Gentil et à Libreville.
Le prêt accordé en 2016 au Gabon prend normalement fin cette année. L’on a appris qu’il serait en cours de restructuration, en vue de prolonger la date d’achèvement technique du projet Pise au 31 décembre 2027.