La Rédaction 
L’enseignement de nouveaux modules de cours pour les classes de primaire au Gabon met le feu aux poudres depuis quelques semaines, en cause, cette volonté d’inculquer des connaissances jugées trop précoces à des enfants. Une question à laquelle n’a pas manqué de réagir le syndicat de l’éducation nationale (Sena) par la voix de son secrétaire général, Fridolin Mve Messa.
Si la volonté du Gabon est de s’ouvrir au monde en intégrant de nouvelles connaissances, il va s’en dire que cette démarche, sans consultation de « l’avis public », pourrait engendrer des conséquences néfastes.
Dans cette logique, avec l’introduction en classe de primaire de l’enseignement sexuel de la reproduction (SSR) qui présente les facettes des pratiques telles que la sodomie, le sexe oral, anal pour ne citer que cela, l’opinion est divisée.
« Ce programme suscite plusieurs interrogations car nous savons tous que ce programme a toujours été enseigné à travers la science de la vie et de la terre. Aujourd’hui, vouloir donner aux enfants des connaissances sur les choix sexuels, sur les différents types sexuels, c’est un peu tendancieux. On s’interroge sur le pourquoi de cette initiative, car l’éducation dans un pays doit être contextualisée en fonction de nos mœurs, nos coutumes et nos habitudes », a fait savoir Fridolin Mve Messa.
Pour ne pas voir la tutelle et le monde syndical en venir à un nouveau bras de fer, il est impératif que les deux parties puissent trouver un terrain d’entente pour le bien de nos apprenants.
