La Rédaction 
Samuel Eto’o a remporté une première victoire dans sa quête pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). Le jury d’appel de l’instance a annulé, le 19 février 2025, la condamnation qui pesait sur l’ancien footballeur depuis juin dernier. Reconnu coupable de « manquement à l’éthique », par le jury disciplinaire de la CAF, il avait été sanctionné de ce fait, une décision qu’il n’a eue de cesse de contester. Son soulagement a été manifeste lorsqu’il a réagi sur ses réseaux sociaux en déclarant : « la tricherie ne passera que pour un petit moment ».
Si cette décision lui permet d’entrevoir de nouvelles perspectives au sein de l’instance dirigeante du football africain, Samuel Eto’o reste néanmoins suspendu à d’autres procédures judiciaires. Deux autres décisions de justice, encore en attente, pourraient influer sur son avenir politique dans le football. En effet, son implication présumée dans certaines affaires continue de susciter des interrogations au sein de la CAF et parmi les observateurs du football africain.
Le Camerounais, actuellement président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), nourrit de grandes ambitions pour le développement du football africain. Son influence et sa popularité lui confèrent un poids considérable dans les coulisses des élections de la CAF. Cependant, ses adversaires ne comptent pas lui faciliter la tâche et certains estiment que ses déboires judiciaires pourraient fragiliser sa position.
Alors que la course aux postes clés de la CAF s’intensifie, cette annulation de condamnation représente un pas en avant pour Eto’o, mais elle ne garantit pas encore son succès final. Ses soutiens espèrent que les autres affaires en cours seront tranchées en sa faveur, lui permettant ainsi de se consacrer pleinement à ses ambitions sportives et politiques. Dans les prochaines semaines, les décisions de justice attendues pourraient jouer un rôle déterminant dans son avenir au sein du football africain.
