Grace Divine 
Ressenties dans le Grand Libreville, l’entreprise les impute à une situation incommodante enregistrée au niveau des barrages de Kinguélé et Tchimbélé.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a décidé de sortir enfin de son silence face aux perturbations dans la desserte en électricité, depuis quelques jours dans le Grand Libreville. L’opérateur national explique que «cette situation est consécutive à des indisponibilités de deux turbines à la centrale hydroélectrique de Tchimbélé».
Et ce n’est pas tout, d’autant que la SEEG ajoute à cela «la baisse de la retenue d’eau de ses barrages de Kinguélé et Tchimbélé qui arrivent en cette période de saison sèche à des valeurs très critiques». Ce qui limiterait de plus en plus l’exploitation des groupes en question à leur pleine capacité.
Ces derniers temps, de jour comme de nuit, les menages de la capitale et des communes voisines sont privées d’énergie électrique durant de longues heures. Et la situation commence à courroucer, du fait des dégâts que cela entraîne, notamment la perte des appareils électroménagers.
Pour éviter un effondrement complet du réseau électrique, la Société d’énergie et d’eau du Gabon s’est résolue à effectuer des délestages rotatifs dont la durée varierait en fonction de la situation réelle. Elle a néanmoins pris des mesures urgentes pour sortir de cette situation, assure l’entreprise monopoliste dans la production de l’électricité fournie aux ménages.
Parmi ces mesures, il y a l’exécution en ce moment des travaux de réparation des équipements actuellement en arrêt, en attendant la mise en production d’une centrale flottante destinée à contribuer à la stabilisation du réseau et, ainsi, garantir une meilleure qualité du service fourni aux consommateurs.
