
La question énergétique au Gabon est, depuis quelques années, l’un des points majeurs en matière de politique de développement. Le pays est confronté à des défis importants en matière de fourniture en électricité mais aussi en eau. Un déficit qui s’est caractérisé ces derniers temps par des délestages intempestifs, notamment dans le grand Libreville. C’est dans ce contexte que le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a reçu hier en audience, une délégation du groupe britannique Aggreko, conduite par Johan de Villiers, président pour l’Afrique, l’Asie et le Moyen-Orient.
Connu sur le plan mondial pour son expertise et la réalisation de plusieurs projets d’envergure, le groupe Aggreko est un ogre dans le secteur de l’énergie. Partenaire du Gabon depuis 20 ans déjà, le groupe britannique a réaffirmé son intention de poursuivre la collaboration avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), après l’épisode tumultueux entre les deux parties, il y a quelques mois de cela. Au cabinet du premier ministre, Johan de Villiers, représentant africain du Groupe Aggreko, a salué le dynamisme des autorités gabonaises, qui ne cessent de multiplier les efforts pour honorer ses engagements envers ce partenaire de très longue date.
Présent lors de cette audience, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Jeannot Kalima, a souligné l’importance pour chaque partie d’exécuter le cahier de charge qui est le sien, dans une démarche qui soit favorable à toutes les parties ; et surtout qui facilite l’accès des populations aux ressources. En outre, ce partenaire technique et financier est un atout pour le pays, qui ambitionne d’atteindre un véritable niveau de développement énergétique, à travers des projets structurants. Désormais, les regards sont tournés vers tous ses acteurs, car la question des délestages et coupures en eau reste le quotidien de plusieurs foyers gabonais.