C’est avec un grand soulagement que les jeunes Gabonais ont accueilli la réouverture des concours à la Fonction publique. Le cas du secteur Éducation, avec le lancement imminent des concours de l’ENS, l’ENSET, l’ENI et l’ENIL. Si près de 1600 apprenants sont attendus dans ces écoles, certains se questionnent néanmoins sur le sort des promotions précédentes, pas encore toutes intégrées.
Pour ce qui est de l’ENS notamment, les 3 dernières promotions (26eme, 27eme et 28eme) demeurent sans affectations. Le mois dernier, ils étaient encore plusieurs dizaines à faire le pied de grue devant le ministère de la Fonction publique, à Libreville, pour dénoncer la « clochardisation » dont ils sont victimes. Une situation qu’ils disent ne pas comprendre, tant le besoin en personnel enseignant est réel dans les établissements scolaires.
Le gouvernement gagnerait ainsi, tout en formant les futurs enseignants, à accélérer le rythme d’intégration de leurs devanciers, pour garder une forme de cohérence dans sa politique de recrutement.