Le département ministériel a apporté la précision selon laquelle les éléments querellés sont contenus dans un guide conçu depuis 2012, et qui est destiné à l’usage exclusif au professeur d’Éducation à la santé sexuelle et reproductive (ESSR).
Suite aux critiques faites sur l’Éducation complète à la sexualité au Gabon, et notamment sur des chapitres qui font mention de l’homosexualité dès le primaire, le ministère de l’Éducation nationale a tenu à « apporter des éclaircissements sur cette confusion savamment entretenue par certains compatriotes », en vue de discréditer, dit-il, une année scolaire réussie.
« (…) Le ministère en charge de l’Éducation nationale tient à rassurer la communauté éducative nationale et internationale que l’ESSR, dispensée dans nos établissements depuis plusieurs années, vise principalement à préparer les élèves à une bonne gestion de la phase d’adolescence, de façon à leur éviter le décrochage scolaire, les grossesses précoces, les infections et autres maladies sexuellement transmissibles », dit le communiqué.
Et de préciser : « le ministère trouve judicieux de rappeler que les éléments querellés sont contenus dans le guide de l’Enseignant de l’ESSR, conçu en 2012, qui est un outil pédagogique destiné à l’usage exclusif de l’enseignant ».
Par ailleurs, pour « éviter des incompréhensions sémantiques, des ajustements et approfondissements ont été apportés » à ce programme en 2019, précise le communiqué. Lequel prend l’exemple des cours de niveau 5eme, au secondaire, où le chapitres 1 portant sur l’orientation sexuelle est désormais intitulé « l’approche genre ». Assez pour convaincre les Gabonais qui veulent voir retirer les modules tendancieux de l’ESSR ?