La Rédaction 
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone, a rencontré, hier à Libreville, le Syndicat national des enseignants chercheurs – Ecole normale supérieure (SNEC-ENS) et la Force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (FRAPES). Cette réunion, qui fait suite à la suspension du directeur général de l’ENS, Pr Rufin Didzambou, avait pour objectif d’apaiser les tensions et de trouver une solution durable à la crise qui mine cet établissement supérieur.
Le dialogue entrepris entre le ministre Hervé Ndoume Essingone, le SNEC-ENS et la FRAPES témoigne de la volonté de la tutelle de rétablir la sérénité au sein de cette institution importante dans la formation des cadres de l’enseignement. « Dans toutes les circonstances, l’écoute et le dialogue sont indispensables. Il est donc de leur responsabilité d’agir avec discernement pour garantir l’accomplissement de nos missions, au bénéfice de notre jeunesse et de l’ensemble de nos concitoyens », a souligné le membre du gouvernement.
Pour leur part, les représentants syndicaux ont manifesté une réelle volonté d’ouverture. Tout en maintenant leurs revendications qui incluent le maintien du Pr Didzambou à son poste et la dissolution de la cotutelle avec l’Éducation nationale. Ils ont déclaré être prêts à « faire des compromis », afin de trouver un terrain d’entente propice pour assurer le bon fonctionnement de l’ENS.
Ces échanges constituent donc une étape significative vers la résolution de la crise, même si des décisions précises demeurent encore à l’horizon.
