18 septembre 2024

Enseignement supérieur : les instructions du gouvernement aux établissements privés

«Tenir compte du profil des bacheliers de cette année en proposant des formations adaptées à leur parcours secondaire, tout en leur permettant par la suite de développer un bon profil pour le monde du travail», leur a indiqué le ministre de tutelle, Pr Hervé Ndoume Essingone, au cours de leur rencontre d’hier.

Pour l’année universitaire 2024-2025, le gouvernement va devoir encore compter sur les établissements privés d’enseignement supérieur. C’est le principal message à retenir de la rencontre entre le Pr Hervé Ndoume Essingone, le ministre en charge de ce secteur et les responsables de ces nombreuses structures, mardi dernier.

Cette rencontre somme toute utile pour l’année académique qui débutera au mois de septembre prochain. Pour le ministre, sa préparation doit donc commencer dès maintenant, tout en considérant la place de l’enseignement privé dans le développement du système éducatif gabonais.

Dans notre pays, rarement l’enseignement privé aura fait l’objet d’autant d’attention politique. En attendant de renforcer l’offre d’accueil au niveau du public, le gouvernement entend toujours s’appuyer sur les établissements privés d’enseignement supérieur pour la formation des jeunes gabonais.

C’est pour cette raison que le ministre Hervé Ndoume Essingone a insisté sur le fait que les chefs d’établissements privés doivent d’abord tenir compte du profil des bacheliers de cette année. Cela implique de proposer des formations qui soient en adéquation avec leur parcours secondaire, tout en leur permettant par la suite de développer un bon profil pour le monde du travail. Non sans mettre également en avant l’importance de l’innovation dans la proposition des formations, afin de répondre aux besoins changeants du marché du travail.

Pour l’année académique à venir, l’Université Omar Bongo devrait recevoir 8000 étudiants, soit près de 50% des 16215 que compte le Gabon. Les autres seront répartis entre l’Université des sciences de la santé (1000), l’Université des sciences et techniques de Masuku (2040), l’Université numérique du Gabon (2000), l’Université des sciences et techniques de la santé (75), le Centre universitaire provincial de l’Ogooué-Lolo (200), l’Ecole normale supérieure (200), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (760), l’Institut national des sciences de gestion (750), l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (700), l’Institut supérieur des technologies (320) et les classes préparatoires ouvertes au sein du lycée national Léon-Mba (160).

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