La Rédaction 
L’enseignement supérieur est un pilier essentiel de la société, façonnant l’avenir des individus et contribuant au développement socio-économique d’un pays. Toutefois, les défis en matière de formation évoluent. L’adaptation à ses nouvelles exigences n’a pas toujours été effective au sein des universités et grandes écoles publiques gabonaises. Au fil des années, on assiste à une croissance des écoles supérieures privées. Désormais les étudiants et les parents ont un large choix en matière de formation et de structure d’accueil.
Les écoles supérieures privées au Gabon ont connu une expansion significative ces dernières décennies. Motivées par les opportunités commerciales et la demande croissante pour les formations spécialisées, de nombreuses institutions privées se sont développées. Ces écoles offrent souvent une plus grande flexibilité dans les programmes d’études, les infrastructures modernes et un lien étroit avec le monde professionnel.
Des atouts qui pèsent lourd auprès des étudiants et des parents, lorsqu’il faut décider de la poursuite de leurs études. Le déficit observé dans les établissements publics vient encore plus favoriser ces départs massifs vers les établissements privés.
Par ailleurs, afin de répondre aux exigences en matière de formation et surtout pour s’arrimer aux nouveaux défis sociopolitiques, le ministère de l’Enseignement Supérieur a mis en place des actions telles que, l’augmentation des capacités d’accueil au sein des universités et grandes écoles, la création des nouveaux parcours de formation, l’ouverture des concours d’entrée au sein des centres de formation professionnelle tels que celui de MVENGUE à Franceville ou celui de NTCHENGUE à Port-Gentil.
De plus, récemment, la mesure concernant la réduction des frais de participation aux différents concours d’entrée dans les universités et grandes écoles qui passent de 20 000f CFA à 10 000f CFA. Bien que celle-ci vise premièrement la lutte contre la vie chère, elle permet également à plusieurs nouveaux bacheliers d’envisager une admission au sein de ces entités publiques.
