22 novembre 2024

Enseignement supérieur : recteurs et directeurs généraux des grandes écoles et des instituts de recherche en conclave à Franceville

La conférence qui va les réunir du 12 au 13 avril à l’USTM, sera l’occasion de souligner l’importance de la collaboration entre le monde académique et le secteur privé pour promouvoir l’innovation, la recherche appliquée et l’employabilité des diplômés.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique organise, les 12 et 13 avril courant à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) à Franceville, la Conférence des recteurs et directeurs généraux des grandes écoles et des instituts de recherche du Gabon. Au cœur des discussions, le suivi des recommandations émises lors des assises du LMD, visant à renforcer et à améliorer notre système Licence-Master-Doctorat.

Deux jours durant, la conférence abordera également les relations avec la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), soulignant l’importance de la collaboration entre le monde académique et le secteur privé pour promouvoir l’innovation, la recherche appliquée et l’employabilité des diplômés.

Du 18 au 20 mars dernier, le gouvernement, par le biais du département ministériel cité plus haut, a organisé les assises du LMD. Il s’agissait d’une première grande réflexion depuis l’arrimage du Gabon à ce système qui est un cadre d’organisation des études supérieures visant à faciliter la reconnaissance des qualifications universitaires, de développer la mobilité des étudiants, et de favoriser l’insertion professionnelle des diplômés.

Une rencontre au cours de laquelle les participants et les initiateurs avaient fait constater que « l’application de ce système relève de nombreux dysfonctionnements tels que la diversité des pratiques du LMD entre les différentes institutions d’enseignement supérieur et au sein d’un même établissement, une architecture des programmes incomplète, l’inadéquation entre les offres de formation et les besoins de la société, l’absence de pilotage de la réforme, un cadre juridique inadéquat, l’absence de manuels de procédures et la non-pratique de l’assurance qualité, les insuffisances dans la gestion de la scolarité, les difficultés dans la gestion des ressources financières, etc. ».

Avant de faire des recommandations pertinentes pour faire évoluer ce système implémenté au Gabon il y a 17 ans. Des recommandations notamment l’harmonisation des pratiques par l’élaboration et l’adoption d’un référentiel national, tout en encourageant son application ; mettre en place un comité spécial d’appui et de suivi du système ; réviser l’architecture des programmes de formation en tenant compte des référentiels et des normes communément admises.

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