Grace Divine 
C’est le sens même de la réunion que vient de tenir le chef du département ministériel en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Hervé Ndoume Essingone, et les partenaires sociaux.
Le Pr Hervé Ndoume Essingone, ministre en charge de l’Enseignement et de la Recherche scientifique, et les organisations syndicales de son département viennent de se retrouver dans le cadre des réunions mensuelles instaurées par le membre du gouvernement de la Transition. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cet échange qui se veut en phase avec l’esprit de dialogue permanent voulu par les plus hautes autorités gabonaises.
Ces points comprenaient la communication de l’inspecteur général des services sur les prochaines assises du LMD (Licence- Master-Doctorat) et la situation à l’Institut supérieur de technologie (IST). Pour ce qui est du premier point, l’on retient l’accord marqué par le dernier Conseil des ministres pour l’organisation des assises pour l’évaluation du système LMD, 20 ans après son instauration.
Pour mémoire, ce système a été mis en place au Gabon en 2007, dans le but de moderniser et d’harmoniser l’enseignement supérieur. Deux décennies plus tard, il est question d’en dresser un bilan et de se projeter vers l’avenir.
Concernant l’IST, l’on retient que cet établissement est en proie à certain nombre de difficultés qui impactent son fonctionnement. Autour du ministre de tutelle, il est question de réfléchir ensemble aux meilleures solutions devant permettre de changer la donne, particulièrement son état de délabrement qui expose les apprenants à des accidents.
L’on a en effet souvenance qu’en janvier 2019, une étudiante de l’Institut supérieur de technologie avait reçu des gravats en plein cours de comptabilité qui l’avaient blessée au niveau de la tête. Ce qui avait poussé ses camarades de classe à mener un mouvement d’humeur pour dénoncer la vétusté de leur établissement.
A cela s’ajoutent des problèmes d’ordre académique. L’établissement manque du matériel didactique, a-t-on appris. Par ailleurs, la main-d’œuvre non permanente de l’établissement compterait plusieurs mois d’impayés.
Tous ces problèmes ont donc été passés en revue au cours de cette réunion, tout comme la mesure du baromètre social dans l’ensemble des établissements et instituts de recherche relevant du département ministériel précité, ainsi que les situations administratives et la gestion des carrières des agents.
