À partir de ce lundi 21 octobre 2024, et ce jusqu’au 1er novembre prochain, la ville de Cali en Colombie devient le centre névralgique des discussions internationales sur la biodiversité, avec l’ouverture de la COP16. L’événement revêt un intérêt particulier, car il s’agit du premier rendez-vous depuis l’adoption d’un accord mondial sur la biodiversité lors de la COP15 en 2022.
En effet, cet accord a été ratifié par 195 États, ainsi que par d’autres organisations internationales qui militent en faveur de la protection de l’environnement. La ville hôte du sommet mondial est la capitale du Valle del Cauca, l’un des quatre départements qui possèdent la richesse naturelle de la côte pacifique, une région entourée en grande majorité par la jungle et qui forme une enveloppe naturelle.
En outre, la COP16 se déroule dans un contexte où les défis liés à la perte de diversité biologique sont plus pressants que jamais. Selon les scientifiques, environ un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, principalement en raison des activités humaines telles que la déforestation, l’agriculture intensive et le dérèglement climatique. Les discussions porteront sur des thèmes clés : protection des habitats naturels, restauration des écosystèmes, financement durable et implication des communautés locales.