19 septembre 2024

EPFASS, INFASS : à l’heure de la réforme des curricula

Depuis ce jeudi matin, et ce jusqu’à demain, se tient un atelier national de validation des curricula des Écoles provinciales de formation d’action sanitaire et sociale (EPFASS) et de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS).

Au nom du gouvernement de la transition dont il est ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou a ouvert, ce matin du jeudi 13 juin 2024, les travaux de l’atelier national de validation des curricula des Écoles provinciales de formation d’action sanitaire et sociale (EPFASS) et d’arrimage des programmes de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS).

Des assises qui arrivent à point nommé, surtout parce qu’elles répondent aux instructions du président de la République, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pour qui, selon le membre du gouvernement précité, «l’amélioration du système de santé du Gabon passe à tout prix par la formation des ressources humaines plus chevronnées et plus aptes à répondre aux exigences actuelles de performance et de compétitivité caractérisant les secteurs sanitaires et sociaux modernes».

C’est donc dire tout l’enjeu du présent atelier qui, à en croire le directeur général de l’INFASS, Alain Moubele, «se veut conforme aux insuffisances référencées dans le Plan national de développement sanitaire (PNDS) pour la période 2024-2028. Un plan pour lequel les plus hautes autorités du pays ont instruit la réforme des structures de formation du domaine socio-sanitaire. Avec l’exigence fondamentale d’adapter justement l’offre de formation aux nouvelles contingences de l’administration publique, mais aussi aux besoins actuels et aux attentes des populations dans le respect des normes internationales en la matière.

Qu’il s’agisse de ces deux intervenants, mais également du secrétaire général de l’INFASS, tous ont donc indiqué les attentes des gouvernants durant ces deux jours de réflexion. A savoir analyser le contenu du programme proposé pour chaque filière ; vérifier si le volume horaire de chaque matière et le nombre de crédits correspondent pour ce qui est de l’Institut ; vérifier que le volume de chaque matière permet d’atteindre les compétences vissées ; vérifier que les objectifs pédagogiques sont clairement définis et qu’ils correspondent aux besoins du marché du travail dans les secteurs sanitaire et social ; vérifier aussi si les modalités d’évaluation et les critères de réussite sont bien définis. Il s’agira enfin de vérifier si les formateurs proposés ont, eux-mêmes, les compétences (expérience professionnelle et pédagogique) requises pour dispenser le contenu du programme.

Toutes ces attentes sont fixées avec, derrière, l’objectif d’examen en profondeur les curricula des EPFASS. Ceci, non seulement en vue de leur validation, mais aussi pour un démarrage effectif des formations dans ces écoles, à la prochaine rentrée académique. L’autre attente derrière est, comme l’a souligné le Pr Adrien Mougougou, de redéfinir le profil de l’apprenant de l’INFASS et les conditions auxquelles il sera désormais appelé dans l’administration sanitaire et/ou sociale, d’une part et, d’autre part, de déterminer les compétences requises en identifiant les modules de formation nécessaires à la construction dudit profil.

«Ceci est d’autant plus vrai que le système LMD auquel l’INFASS veut arrimer ses programmes devrait offrir des passerelles avec les Universités et autres Grandes écoles dans le but de mutualiser les compétences entre les différents ordres de formation et de développer la professionnalisation des études supérieures», a conclu le ministre de la Santé.

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