
A longueur de journée, à Essassa, les machines d’un atelier de fabrication de meubles contraignent les enseignants et les écoliers à supporter le bruit assourdissant qu’elles produisent.
Le positionnement d’un établissement scolaire obéit à un certain nombre d’exigences. Notamment qu’il règne la placidité autour, pour permettre au corps enseignant de transmettre plus aisément le savoir aux élèves.
A Essassa, plus précisément en face de l’école catholique de ce quartier du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, le voisinage entre le complexe scolaire privé Saint-Nicolas et un atelier de menuiserie passe mal. Les jours de cours, les machines de ladite menuiserie contraignent enseignants et écoliers à supporter le bruit assourdissant qu’elles produisent. « Ça devient difficile de dispenser les cours dans ces conditions, le bruit produit par ces machines à longueur de journée dérange », se plaignent régulièrement les enseignants.
De nombreux habitants de cette partie de la province de l’Estuaire appellent d’ailleurs au déplacement de l’atelier de menuiserie sur un autre site. Mais qui pour prendre cette décision ? Bien que connue d’eux, les autorités municipales de Ntoum et des inspecteurs de l’Education nationale sont jusque-là muets face à cette situation somme toute gênante.
La mesure concernant les débits de boisson aux abords des établissements scolaires devrait pourtant aussi concerner les unités de sciage de bois et de fabrication de meubles. Surtout, toujours pour ce qui est de cette menuiserie, elle déverse impunément ces déchets sur la voie conduisant à la zone dite Carrière.