22 novembre 2024

Ethique et déontologie pour une administration fiscale productive

C’est autour de ce thème que les agents et les responsables de la Direction générale des impôts se sont retrouvés dernièrement au Cap Esterias.

C’est dans une ambiance détendue que les agents de la Direction générale des impôts (DGI) se sont retrouvés dernièrement au Cap Esterias, autour du responsable de cette administration fiscale, Éric Boumah. Des retrouvailles, non seulement pour souligner le rôle essentiel de la DGI, mais aussi et surtout pour être édifiés par des experts sur l’éthique et la déontologie.

Des experts qui ont expliqué que «l’éthique en réalité fait référence aux valeurs d’intégrité, d’impartialité, de respect, de compétence et de loyauté. Et ces valeurs permettent de veiller à l’intérêt public».

Pour les conférenciers, «parce qu’elles intègrent le motif, le mobile des activités humaines et trouvent leur fondement dans l’intériorité de l’être, les règles éthiques ont un champ d’action différent de celui des règles juridiques». Bien entendu, dans une administration comme la Direction générale des impôts, ces règles s’appliquent à la fois aux collaborateurs qu’aux responsables.

Car, pour ces derniers, l’éthique implique le respect du droit de faire appel à son jugement, à l’honnêteté, à la responsabilité, à la loyauté, à l’équité et au dialogue dans l’exercice de ses choix et lors de prises de décision. C’est donc dire que l’éthique est utile en situation d’incertitude, lorsqu’il y a absence de règle, lorsque celle-ci n’est pas claire ou lorsque son observation conduit à des conséquences indésirables.

Quant à la déontologie, les experts ont souligné qu’elle est un ensemble de règles juridiques de conduite dont l’observation peut conduire à une sanction. Ces devoirs et règles indiquent ce qui est prescrit et proscrit.

Au demeurant, ces retrouvailles ont été riches en enseignements pour les agents et les responsables de la DGI, tous au cœur de l’action des autorités de la transition s’agissant de la mobilisation des ressources fiscales. Et cette rencontre a permis de comprendre que depuis quelque temps, l’administration fiscale gabonaise travaille à renforcer l’éthique et le respect de la déontologie au sein de ses services pour améliorer, non seulement son image, mais aussi sa productivité.
Et cette productivité peut s’apprécier aux résultats enregistrés par le fisc gabonais. Lequel a donc pu, entre septembre 2023 et février 2024, mobiliser 558,6 milliards de FCFA de recettes fiscales sur un objectif de 419,5 milliards de FCFA. Soit un surplus de 139,1 milliards de FCFA pour un taux de réalisation de 133,1%.

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