
À l’initiative de l’association « Les Ateliers d’Ida Moulaka », les organisations luttant pour le bien-être de cette frange de la population se sont retrouvées dernièrement pour appeler les pouvoirs publics à la reconnaissance de leurs droits.
En lien avec la Journée internationale des droits des femmes célébrée le week-end écoulé, l’association « Les Ateliers d’Ida » a regroupé les femmes vivant avec un handicap. Une rencontre pour réfléchir et débattre d’un certain nombre de points les touchant directement.
Une mobilisation pour, en fait, dénoncer « l’exclusion systématique dont nous sommes victimes et attirer l’attention des pouvoirs publics sur nos situations sociales et économiques », Julie Nkare Nzoghe, la présidente de l’Amicale des femmes handicapées.
Ces femmes, mères pour certaines, appellent à une reconnaissance de leurs droits, en considérant leur situation de vulnérabilité. « Elles méritent le respect, car malgré leur handicap, elles se battent chaque jour pour les surmonter », a plaidé Ida Moulaka, initiatrice de cette rencontre. Pour qui « l’intersectionnalité entre le genre et le handicap engendre souvent une accumulation de discriminations ».
Si les femmes valides en état de pauvreté n’ont aucune excuse, dans la mesure où elles sont plus aptes à développer de petites activités génératrices de revenus, les choses sont plutôt plus compliquées pour les handicapées. Cependant, ces dernières sont bien conscientes qu’un accompagnement du gouvernement est « indispensable et urgent » pour changer leurs conditions d’existence.
A cet effet, l’association «Les Ateliers d’Ida» a pris sur elle d’œuvrer à la promotion des droits ces femmes et leur inclusion dans la société. Non sans espérer un soutien multiforme de la Première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, qui n’a de cesse de se préoccuper de la condition féminine.