Complètement à l’arrêt durant les premières semaines de la Transition, avant l’instauration d’un couvre-feu à minuit, les établissements de nuit pâtissent, depuis lors, d’un fonctionnement minimal. Certains d’entre eux, les snacks-bars et les boîtes de nuit en tête, n’opèrent plus depuis 6 mois. Toute chose qui fragilise une économie de la nuit dont dépendent de nombreux métiers, tels que les artistes-musiciens, les restaurateurs, les organisateurs de spectacles, etc.
La situation est davantage pénalisante que nombre de ces opérateurs économiques ne s’étaient pas encore remis des 2 ans de blocus lié à la Covid-19. Aussi font-ils des pieds et des mains depuis plusieurs jours, pour se faire entendre des autorités de la Transition, et obtenir un allègement de la situation.
« Le couvre-feu pénalise énormément les établissements de nuit depuis 2020 (…) Plusieurs ont dû fermer, d’autres se battent avec la dernière énergie pour ne pas perdre le fruit de leur investissement », a alerté la Ralph Malcom Sambouni, porte-parole de la Fédération des cafés, hôtels, restaurants et assimilés du Gabon.
Ses membres proposent, entre autres solutions à leur endroit, « la levée du couvre-feu moyennant un renforcement multiforme du dispositif sécuritaire; la dispense de la TVA à l’achat pour tous les établissements affiliés jusqu’au 31 décembre 2025; l’exonération des impôts professionnels et des impôts locaux jusqu’au 31 décembre 2025; l’interdiction des coupures d’électricité par la SEEG pour les établissements débiteurs jusqu’en décembre 2024 »