
Dans un développement inattendu, Persis Lionnel ESSONO ONDO, récemment nommé Administrateur Directeur Général du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), a été démis de ses fonctions. Cette décision intervient après la révélation d’un scandale lié à un faux CV, dévoilé par le magazine Africa Intelligence. À peine un mois après sa prise de fonction, ce scandale a créé une onde de choc au sein de l’opinion publique gabonaise, suscitant un vif débat sur l’intégrité des hauts responsables publics.
C’est lors du conseil des ministres du 22 janvier 2025, présidé par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, que cette décision a été officialisée par le Dr Davain Akoure, porte-parole du gouvernement. Les activistes de la diaspora et les médias nationaux auraient joué un rôle déterminant dans cette éviction, amplifiant la pression sur le gouvernement. Cet épisode marque un tournant important dans la gouvernance gabonaise, alors que les autorités prônent pour une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des institutions publiques.
Ce scandale met en lumière des lacunes flagrantes dans les processus de nomination au sein des organismes d’État. La validation des compétences et des qualifications des candidats semble avoir été négligée, ce qui appelle à une refonte des mécanismes de contrôle. À un moment où le Gabon s’efforce de redorer son image sur la scène internationale et de garantir un développement harmonieux, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue pour éviter de nouvelles polémiques.
Sur les réseaux sociaux, les Gabonais expriment leur indignation face à ce dysfonctionnement. Ils exigent des comptes et appellent à des réformes concrètes pour garantir l’intégrité et la crédibilité des institutions. Plus qu’un simple fait divers, cette affaire résonne comme un appel à un changement profond dans la gestion publique, un pas essentiel vers un Gabon plus transparent et plus responsable.