Cette opération de la Direction générale du budget et des finances publiques intervient dans le cadre de la gestion orthodoxe du budget de l’Etat gabonais pour l’année 2024.
On se souvient que dans la foulée de la mise en place du budget de l’Etat gabonais pour l’année 2024, les autorités de la Transition avaient invité le gouvernement, du moins chaque ministre sectoriel, à une exécution orthodoxe des ressources publiques mises à disposition. Ne voulant se limiter à une simple invite, elles ont voulu du respect de cette instruction s’inscrivant dans la vision de la restauration, laquelle appelle à un changement de pratiques.
C’est donc dans ce cadre de la gestion budgétaire 2024 que la direction générale du budget et des finances publiques, à travers la direction du suivi et de la régulation de l’exécution budgétaire, vient de mener, auprès des établissements publics, une mission de renforcement de capacités sur les bonnes pratiques d’exécution des subventions allouées par l’Etat. Une mission qui a eu pour objectif fondamental de permettre aux acteurs financiers des établissements publics de disposer d’une meilleure connaissance des règles de bonnes pratiques d’exécution des subventions qui leur sont octroyées par l’Etat.
Au total, ce sont 83 structures publiques qui ont bénéficié d’un renforcement des capacités de la part des équipes du service « Surveillance financière des autonomies ». Les responsables de ces différents établissements étatiques ont ainsi retenu que l’orthodoxie budgétaire des finances publiques consiste à se conformer aux règles préétablies et reconnues comme les seules valables. Et que de fait, pour un pays comme le Gabon, il est hors de question de dépenser plus que ses recettes ne le permettent.