
La FIFA a annoncé hier, mardi 04 mars 2025, la lourde sanction qu’elle a décidée d’infliger à Patrick Assoumou Eyi, alias Capello, reconnu coupable d’abus sexuels sur des mineurs. Une sanction exemplaire aux allures de rappel à l’endroit des autres entraîneurs qui seraient tentés d’initier des pratiques similaires.
« Trois ans après notre enquête, la FIFA vient de bannir à vie l’entraîneur gabonais Patrick Assoumou Eyi, dit Capello, pour viols sur mineures », a déclaré le journaliste d’investigation Romain Molina sur X, ancien Twitter. Ce dernier a joué un rôle important dans l’affaire désormais appelée « Capello Gate », grâce à ses révélations qui ont mis à nu un système bien rodé d’abus sexuels sur des jeunes footballeurs mineurs pour la plupart au moment des faits.
Profitant de sa position au sein de la Direction Technique Nationale, Assoumou Eyi se servait de son rang de promettre monts et merveilles aux jeunes footballeurs dont le rêve était d’avoir une carrière professionnelle, à l’instar de leurs aînés footballeurs internationaux gabonais. C’était sans compter sur l’esprit pédo-criminel qui animait » Capello » et ses compères pédophiles. Les abus révélés par l’enquête de Romain Molina concernent une période de plus de 15 ans, lorsque Assoumou Eyi dirigeait notamment les équipes de jeunes, telles que la sélection gabonaise des U-17.
Face aux nombreux témoignages des victimes et autres preuves accablantes recueillis par Romain Molina, l’initiateur de » la présence d’esprit » a été mise aux arrêts à la prison centrale de Libreville, où il séjourne jusqu’à présent. Devant la gravité des faits, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), a donc décidé d’exclure définitivement ce prédateur sexuel. De fait, Assoumou Eyi ne pourra plus exercer toute fonction en lien avec le football, ni en tant qu’entraîneur, ni sous aucune autre responsabilité au sein du milieu sportif.