Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, jugé pour prise illégale d’intérêts, a été relaxé, mercredi 29 novembre, à Paris, par la Cour de justice de la République (CJR). Une décision qui éclaircit son horizon politique.
Les juges de la CJR, en majorité des parlementaires, n’ont pas suivi les réquisitions de l’accusation qui avait réclamé un an de prison avec sursis à la fin de ce procès inédit d’un ministre de la Justice en exercice.
Les députés du groupe LFI ont appelé à la suppression de la Cour de justice de la République, « juridiction d’entre-soi systématiquement partiale », immédiatement après l’annonce de la relaxe du ministre de la Justice.
« Alors que le procès a fait la démonstration implacable de sa culpabilité, une majorité des juges parlementaires a fait le choix de la relaxe », ont dénoncé les députés LFI dans un communiqué, exhortant à « supprimer cette juridiction d’entre-soi systématiquement partiale ». C’est « un bras d’honneur à l’idée de justice », a commenté devant la presse à l’Assemblée nationale le député LFI Ugo Bernalicis.