Evrad Bavek 
La ville de Franceville est sous le choc. Le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué a enregistré un fait des plus effrayants, avec la tentative d’assassinat d’une septuagénaire qui s’en est extirpée in extremis. Une situation qui suscite l’inquiétude des populations, dont l’activité agricole demeure une source de revenus pour plusieurs familles.
Selon le témoignage de la victime, dont les images circulent largement sur les réseaux sociaux, elle a été prise à partie dans son champ par des hommes inconnus, alors qu’elle était en train d’exécuter des tâches quotidiennes. Surprise par ces visiteurs inopinés, la femme a très vite compris qu’elle vivait là certainement ses derniers instants dans le commun des mortels. Et la suite des événements va lui donner à moitié raison.
En effet, la bande d’hommes, armée notamment de couteau, comme indiqué par la victime, va se montrer très brutale. Les indélicats vont demander à cette dernière d’enlever ses vêtements, tout en menaçant avec l’arme blanche. Devant cette requête, elle va s’y opposer. Les bourreaux vont alors procéder à une strangulation, tout en lui assainant des coups au visage. L’un des individus avait vraisemblablement pour ambition d’agresser sexuellement cette dame.
Grâce à son courage et sa détermination, la septuagénaire va opposer une résistance farouche à ses agresseurs, tout en poussant des cris de secours. Une force de caractère qui va aboutir sur un miracle. À Quelques mètres de la plantation de la femme, une autre cultivatrice du coin va entendre ses appels à l’aide. Ne pouvant pas intervenir, la « voisine » va alors pousser des cris à son tour, demandant ce qui se passe. Pris de panique, les bandits vont alors prendre la poudre d’escampette à travers la forêt, laissant la victime blessée et avec plusieurs hématomes.
Avec l’aide de son » Ange gardien », la miraculeuse va regagner la route principale, avant de trouver de l’aide auprès de certains passants. N’eut été son courage et l’intervention de sa voisine de champ, la vie de cette mère de famille aurait pris fin. Cette affaire vient de nouveau rappeler le niveau d’insécurité auquel sont soumises les populations Gabonaises au fil des années, mais surtout en ce qui concerne l’intérieur du pays. Selon certaines indiscrétions, la province du Haut-Ogooué a très souvent enregistré ce genre de cas, qui aurait des liens avec ses pratiques occultes.
