
Si la commémoration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, célébrée le 17 août de chaque année, est une occasion pour le pays d’affirmer sa volonté à présider à sa destinée, cela s’inscrit également dans l’objectif des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à sortir « les muscles », pour rappeler à chacun que le Gabon est un pays qui entend exercer son droit légitime de se défendre face à tout type de menace. Au-delà donc du caractère solennel des festivités, une touche spéciale a été mise sur la dissuasion et la démonstration de force. Une approche nécessaire, dans un contexte où le monde connaît aujourd’hui des nouvelles formes de menaces, qui méritent d’être traitées avec rigueur et efficacité.
Bien que cela soit perçu par certains comme étant une simple parade militaire, le passage des troupes à pied, aérienne et maritime, lors du traditionnel défilé pédestre et motorisé, pendant la célébration du 17 août dernier, fête nationale, marque une étape importante en matière de politique, de sécurité nationale, mais aussi de géopolitique. Ainsi, l’armée, dans sa démarche, exerce une approche basée sur le concept de « paix armée ».
Cela se traduit notamment par la célèbre maxime latine : « si vis pacem, para bellum », qui signifie que : « qui veut la paix prépare la guerre ». La paix, cette notion qui a toujours animé la nation gabonaise, résultat de la vision éclairée de ses pères fondateurs, notamment les présidents Léon MBA et Omar Bongo Ondimba, reste un acquis que le pays a toujours su préserver. C’est pourquoi, les FDS, chaque jour, ne ménagent aucun effort pour protéger et servir, souvent au péril de leur vie, la nation. Comme le dit si bien cette devise militaire « la sueur épargne le sang ».