Christian Edou 
Une mobilisation se met progressivement en place sur les réseaux sociaux, sous le hashtag « Non à la vie chère ».
La cherté de la vie. De l’avis de nombreux observateurs, c’est l’un des points qui n’a pas (encore) changé depuis l’arrivée des autorités de Transition. Aussi cette question fait elle l’objet d’une mobilisation lente, mais progressive, depuis quelques jours, sur la blogosphère gabonaise.
Les populations déplorent l’immobilisme des pouvoirs publics sur cette question. Sinon, le fait que les solutions en cours, telles que l’instauration d’une nouvelle mercuriale des prix, n’impacte pas véritablement le panier de la ménagère. Tout au contraire, les prix ne font que grimper dans les marchés et les magasins, qu’il s’agisse de fruits, de légumes, de produits carnés, ou comme très récemment, avec les boissons de la Sobraga.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état des faits, entre l’absence de véritables contrôles, la cupidité de certains commerçants, la douane élevée, et l’inexistence d’une production alimentaire locale. Quoiqu’il en soit, la vie chère étouffe de plus en plus les populations, et les autorités de la Transition gagneraient à insuffler des véritables solutions dans ce domaine.
