
C’est la proposition faite au gouvernement de la Transition par la Confédération syndicale gabonaise, en raison, dit-elle, des réalités sociales et économiques du pays qui font que l’actuel Smig de 150 mille FCFA est désormais insuffisant pour vivre décemment.
Dans la foulée de la célébration de la Journée mondiale du travail décent, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) a tenu un point de presse le week-end dernier, avec pour objectif de faire des propositions au gouvernement de la Transition pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Parmi ceux-ci, « l’augmentation du salaire minimum à 250 mille FCFA », et la « revalorisation de la pension retraite », a indiqué le secrétaire général Philippe Djoula.
Autrefois fixé à 80 mille FCFA, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) s’est transformé en Revenu minimum mensuel (RMM) quand on lui a adjoint certaines primes, pour se situer à 150 mille FCFA depuis le 1er janvier 2010. Mais dans le même temps, le coût de la vie a drastiquement augmenté au Gabon. Une hausse qui touche tous les secteurs, dont l’alimentation, le logement, ou encore le transport. Le classement 2022 du cabinet américain Mercer sur le coût de la vie positionne ainsi Libreville comme la deuxième ville la plus chère d’Afrique.