Rudain-Frayse OKANA 
Dans le but de relever sa politique agricole, avec en ligne de mire une meilleure planification des politiques nationales dans un secteur qui, depuis des années, peine à prendre son envol dans le pays, les autorités gabonaises misent sur le renforcement des capacités des acteurs locaux, dans le but de garantir une meilleure adaptation face à cet enjeu majeur. C’est dans ce contexte que s’est tenue ce jour, dans la capitale gabonaise, Libreville, un atelier sur » le renforcement des capacités en matière de gestion des données géospatiales pour une meilleure planification des investissements agricoles prioritaires ».
S’exprimant au nom du ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Pierrette Mvono, le Commissaire général au Plan, Vulgain Andzembe Tsiegori n’a pas manqué de remercier la coordination du Système des Nations Unies (SNU), pour son engagement constant aux côtés du gouvernement gabonais, notamment dans la mise en œuvre du Programme conjoint sur les objectifs de développement durable, signé en 2024. Sans oublier l’apport de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
« Cette initiative s’inscrit dans la vision du président de la République, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui veut redonner à notre beau pays ses lettres de noblesse avec la mise en place des entités techniques et opérationnelles». Aussi, poursuivant dans cet élan circonstanciel, l’allocution du coordinateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon, Athman Mravili, a été lue par son intérimaire, Lionel Kinadjian :
« cette rencontre s’inscrit au cœur d’une dynamique nationale ambitieuse, qui vise à redonner à la planification stratégique toute sa place comme levier essentiel de transformation, de progrès pour le développement inclusif et durable du Gabon » a-t-il rappelé.
Des moments d’échanges importants, qui ont permis à chacun d’émettre des idées pouvant aider à améliorer la prise de décision en matière de politique agricole nationale. La donnée reste un outil primordial en matière de planification et d’aide à la décision. La Centralisation de l’information agricole offre des données uniformes aux décideurs, qui peuvent mieux s’adapter aux réalités entourant l’accélération de la transformation économique du pays.
