La Rédaction 
L’état préoccupant de la route entre Awendjé et le quartier Apostrophe, dans le 4ᵉ arrondissement de Libreville, représente un risque permanent pour les usagers. Cette défaillance infrastructurelle entrave fortement la fluidité de la circulation dans cette partie de la capitale et crée par conséquent des embouteillages monstres.
La détérioration des routes urbaines constitue un véritable frein au développement de Libreville. Sur l’axe Awendjé-Apostrophe, la chaussée est marquée par de nombreux nids-de-poule et des portions de goudron totalement effacées. Cette situation est d’autant plus préoccupante que cette voie, très fréquentée, donne accès à plusieurs administrations, notamment les locaux du B2, plusieurs établissements scolaires, pour ne citer que celles-là.
En état de délabrement très avancé, la route reliant Awendjé, près du marché dit ‘’Banane’’, est devenue un véritable parcours du combattant pour les automobilistes et les piétons qui se retrouvent très souvent éclaboussés en temps pluvieux. En effet, avec la saison des pluies qui aggrave la détérioration de nombreuses voies principales et secondaires déjà en mauvais état, les usagers de cet axe appellent de toute urgence à une intervention du ministre des Travaux publics, le général Flavien Nziengui Nzoundou.
Depuis l’avènement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), plusieurs artères de Libreville, telles qu’Akébé, Petit-Paris, Louis, Batavéa et la Poste d’Akébé, ont bénéficié de réhabilitations faites en béton armé, leur donnant un nouveau visage plus attrayant. Car, comme nous le savons, la route joue un rôle crucial dans le développement d’un pays et la diversification de son économie.
Il reste donc à espérer que cet axe stratégique connaîtra lui aussi des travaux de modernisation pour améliorer les déplacements des usagers. En attendant, les regards restent tournés vers les autorités compétentes en charge de cette question.
