Gabon/Journée mondiale de la liberté de la presse : le pays grimpe au 41ème rang

Comme chaque 3 mai, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse, une occasion pour chaque État de faire le point sur les avancements observés en termes de liberté dans l’action des médias, mais surtout revenir sur les questions pouvant entraver l’exercice de la profession par les journalistes et autres acteurs du secteur. Si certains journalistes peinent à exercer leur profession dans des conditions optimales, d’autres par contre connaissent des améliorations dans leurs pays. C’est notamment le cas du Gabon, qui en 2025 a réalisé une remontée remarquable au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF).

Le Gabon grimpe de 15 places pour atteindre la 41ᵉ position sur 180 pays au total. Une évolution qui symbolise la nouvelle donne qui émerge dans le pays. La bascule, pour certains, la bascule observée est en grande partie liée à la dynamique impulsée par les autorités de la transition, arrivées en 2023. Ainsi, les hommes et femmes des médias ont plus de liberté dans leurs actions, et cela impacte positivement sur le positionnement du pays à l’échelle internationale. L’un des points majeurs dans cette dynamique repose sur la capacité des gouvernants à œuvrer pour une presse ayant des bases financières fortes , pouvant permettre de mieux se déployer. Pour se faire, les autorités ont augmenté la subvention à la presse qui est désormais de 500 millions de FCFA.

Par ailleurs, l’aspect infrastrurel n’est pas en reste. En effet, la réhabilitation annoncée du siège de la mythique radio Africa N°1, reste un signe fort.  » Le tam tam » de l’Afrique retrouve peu à peu sa place dans le paysage médiatique national et international, après avoir passé plusieurs années dans l’ombre. L’annonce de la reprise des activités de ce média historique a été un moment de fierté pour plusieurs compatriotes, car Africa N°1 a bercé plusieurs générations de gabonais.

Toutefois, bien que le classement de RSF 20025 soit une récompense pour les efforts consentis par le pays, il n’en demeure pas moins que ces avancées doivent être consolidées, cela en luttant contre toutes possibilités d’entrave à l’exercice libre du métier de journaliste. Il s’agit entre autres des intimidations, des abus de pouvoir, ou encore la corruption. Autant de facteurs qui si rien n’est fait, peuvent mettre à mal la dynamique du moment.

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