25 juillet 2025

Gabon/Justice : Eddy Minang rappelle les conditions de mise en liberté provisoire de Sylvia et Noureddine Bongo

L’affaire entourant la mise en liberté provisoire de l’ex-première dame du Gabon, Sylvia Bongo et son fils Noureddine Valentin n’a pas fini de faire parler d’elle. Si l’on s’accorde à dire que » cette décision de justice » ne fait pas l’unanimité dans l’opinion gabonaise, notamment au regard du calibre des mis en cause, en plus des faits qui leurs sont rapprochés. Les déclarations gouvernementales, mais aussi judiciaires qui ont suivi depuis cette mise en liberté provisoire n’ont pas permis de faire redescendre la pression. C’est dans ce contexte que le procureur général près la cour d’appel judiciaire de Libreville, Eddy Minang, a rappelé hier, mercredi 23 juillet 2024, que la décision de libérer provisoirement Sylvia et Noureddine Bongo Ondimba Valentin, le 14 mai dernier, est conforme au Code de procédure pénale gabonais.


‎« En droit gabonais, il existe bel et bien la mise en liberté provisoire et la détention provisoire, strictement encadrées par la loi. Je n’ai commis aucune erreur de droit», a déclaré le magistrat, en réaction à des propos tenus récemment par un avocat de la famille Bongo, mettant en doute l’existence de ces dispositions dans le droit national.

‎Pour mieux asseoir sa démarche explicative, l’homme de loi a basé son argumentaire sur l’article 143 du Code de procédure pénale. Ainsi, il a rappelé que toute personne mise en examen peut solliciter une mise en liberté, sous réserve du respect des conditions prévues à l’article 132. Il a également souligné que cette mesure n’est pas automatiquement assortie d’une interdiction de sortie du territoire. Une précision qui vise sans doute à répondre aux interrogations par rapport au fait que les mis en cause soient à l’étranger en ce moment.

‎S’agissant des accusations portées par la famille Bongo Ondimba, qualifiant leur incarcération  » d’arbitraire », Eddy Minang a estimé que cette notion ne s’applique pas dans le cas présent, avant d’affirmer que cela était «ridicule », tout en dénonçant  » un manque de rigueur judiciaire » de la part des avocats des concernés.

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